07 mai 2004

Dilemme 

Vais-je pouvoir continuer à suivre l'actualité américaine dans les prochains jours sans tomber fortuitement sur un récit de l'épisode final de Friends? Ca serait d'autant plus dommage que la série semble retrouver dernièrement un peu de son charme d'autan (l'épisode de Thanksgiving diffusé mardi dernier sur Jimmy était très réussi). Et je ne veux pas qu'on me gâche prématurement mes derniers espoirs d'assister aux retrouvailles de Ross et Rachel. D'un autre côté, j'ai besoin de ma dose quotidienne de presse américaine. Il ne me reste plus qu'à espérer que le New York Times, le Washington Post et les blogs américains friands de culture télévisuelle (au hasard, Matthew et Daniel) vont tous mettre des "spoilers warning" sur leurs pages. "Fat chance", as they say.

Addendum : Dans le WaPo d'aujourd'hui, Tina Brown s'interroge sur les raisons sociologiques du succès de la série et s'autorise cette observation, en simili-français dans le texte :
Here's a reason to miss "Friends": nostalgie de la boom.
Ce qui, pour une oreille française, évoque plus le souvenir de Poupette et de Sophie Marceau que celui de l'expansion économique des années Clinton.