05 mai 2004

Emprunt (à) Balladur 

Je pars voir LE match dans un pub, donc pas de bloggage ce soir. Mes remarques mesquines sur le plan Sarkozy attendront demain. Je remarque quand même en passant une ressemblance inquiétante entre les annonces sarkoziennes et cette tribune parue la veille. Tribune qui m'a d'ailleurs passablement énervé, au vu de la propension de l'auteur à user et abuser de formules péremptoires (car, évidemment, "chacun sait que..."). Au point de donner une certaine crédibilité aux pourfendeurs de la prétendue "pensée unique". Et au risque de déraper violemment avec cette phrase mémorable :
Il n'y a pas d'alternative au courage et à la rapidité.
Mais si, voyons : ça s'appelle la lâcheté et la lenteur. En version light, le réalisme et la prudence. Et Balladur, quoi qu'il en dise, à su en user aussi bien que d'autres quand le coût politique de mesures par trop impopulaires aurait pu nuire gravement à ses visées présidentielles.