15 février 2005

Partiellement hors-ligne 

Deux mots d'explication sur mon absence d'hier, vu que Ceteris Paribus est généralement ouvert le lundi, et généralement pour faire la promotion de Thomas Piketty.

Comme tout le monde l'a déjà remarqué, nous sommes en février et, comme chaque mois de février depuis 2004, mon portable me lâche en rase campagne. L'année dernière, la bête avait annoncé la nouvelle en affichant une affreuse ligne de commande du style "no valid HDD". Cette année, changement de programme, avec un écran de bleu de la mort en flash subliminal. Le résultat étant le même : impossible de démarrer.

Dans les deux cas, cela veut dire bye bye disque dur. Et, pour ajouter à la cruelle ironie du sort, la panne intervient après des manoeuvres censées rétablir la situation. En 2004, c'était en faisant un scan anti-virus. Cette année, en tentant une défrag trop longtemps repoussée.

En désespoir de cause, je me rabats sur une machine venue d'un autre âge, une très moche tour grise qui était du dernier cri il y a exactement onze ans (un fabuleux 486 DX4 100, j'avais économisé pendant plus d'un an pour me l'offrir). Avec écran 14" bombé, Windows 3.11 et cables qui se baladent dans le boîtier. Et dire que j'avais rajouté presque 1 000 balles pour passer de 4 à 8 Mo... Bon, les composants ont été partiellement changés en route, mais la bête n'est pas vraiment faite pour l'Internet de 2005. Surtout avec son vieux modem asthmatique et un forfait qui, pour être confortable, n'en est pas pour autant infini.

Ces longues remarques liminaires pour dire que le bloguage risque d'être limité dans les jours prochains et les suivants. Et les notes bâclées, bourrées de fautes d'orthographes et honteusement sous-informées. La même chose que d'habitude, en fait. Mais a priori sans la sacro-sainte fréquence quotidienne.

En attendant, les lecteurs en manque de leur dose d'économie sont invités à retourner sur le blog d'Econoclaste (qui a payé sa facture d'hébergement) et à découvrir le blog d'Antoine Belgodère, un triste individu que les habitués de FSE connaissent depuis déjà longtemps.