05 mai 2006
Vu que les médias américains font preuve pour l'instant d'une prudente délicatesse sur la question, il n'est pas du tout sûr que la presse française évoque les vrais dessous de la très brutale démission du directeur de la CIA, Porter Goss. Surtout dans la mesure où Pascal Riché est en visite officielle en France.
Je me permet donc, en l'absence d'un article Hookergate sur Wikipedia, de renvoyer le lecteur intéressé par les rencontres entre les lobbyistes, les politiciens et les femmes dont la vertu n'est pas forcément plus petite que celle des représentants deux premières catégories à cette récente note de Billmon et au dossier de TPM Muckracker.
Add. (08/05) : trois jours après, toujours aucune allusion dans la presse française. Le silence devient assourdissant. Pendant ce temps-là, les médias anglo-saxons ont commencé à faire le rapprochement, même si la presse non-américaine est généralement beaucoup moins prude(nte) que ne le sont les titres américains (à l'exception de cette dépêche d'Associated Press qui n'a été reprise que par les sites de plusieurs télévisions locales).
Re-add. (10/05) : We get results! Guillemette en a parlé dès samedi matin sur reuteuleu et Laurent Mauriac évoquait le scandale hier matin dans Libération.
Mis en ligne par Emmanuel à 20:50 | Lien permanent |
