23 juin 2006

Ameinon eiche ta palaia 

There is nothing wrong with your monitor. Do not attempt to adjust the picture. We are now controlling the transmission.

Hé, oui, pendant l'été, on a droit soit à des rediffusions, soit à des programmes qui ne passeraient jamais pendant l'année. Merci à la Corporation Ceteris Paribus d'appliquer ainsi la discrimination positive envers les nuls en "ballon au pied", en me permettant de parasiter son bloc-note sérieux pour cette semaine estivale.

Le cahier des charges est "réflexions périodiques sur le la politique et l'économie, en France et aux Etats-Unis". Parmi ces éléments, ne connaissant rien aux termes obscurs en question (sans parler des questions ésotériques qu'il vient d'évoquer dans la note précédente), je mettrai surtout l'accent sur l'adjectif sans préciser la dite périodicité.

Défoulez vous donc préventivement dans les commentaires, comme l'indique le titre de cette note ("C'était mieux avant", en snob), cela risque d'être à un Blog de référence ce que les "billets" de Claude Sarraute furent à un Quotidien Vespéral (c'est-à-dire une anomalie irritante mais heureusement passagère).

Au lieu d'analyses étendues, originales et sur un seul thème, il n'y aura donc que des liens confus et qu'on retrouve déjà ailleurs.

Tenez, par exemple...

cette interview assez sidérante par Colbert d'un représentant du parti calotin de Géorgie. Son hypocrisie en devient presque candide. Il ferait passer pour intègre même le plus tartuffe de nos députés.

Mais aucun de ces politiciens résistant aux pressions de la débauche (et qui n'ont pas cédé à la mode ridicule des blogs) n'ose pourtant dénoncer les vrais périls qui pèsent sur notre civilisation trop humaine : l'insatiable lubricité des robots.

Il y a un être peut-être peu humaine mais en tout cas peu hypocrite et très hobbesienne ("la société n'est pas un club de bridge") qu'il faut à tout prix voir une fois, c'est cette professeur de droit (on comprend que la divulgation de cet événement vidéo ait des répercussions si sévères).

J'ai failli tenter de faire une note sur l'UDF. Non, pas les terroristes, mais le parti "centriste" dont certains membres ne cessent de se féliciter d'être considérés "ni de droite ni de gauche" après un débat curieux sur la distribution du temps de parole. Pourtant, le non-verdict de Salomon dit seulement que l'UDF n'est "ni dans l'opposition ni dans la majorité", ce qui permettrait donc de laisser l'UDF à droite, malgré les appels à Kouchner. Mais de toute façon, cette décision (même si elle avait eu une cohérence interne) n'a aucun sens à un moment où la majorité parlementaire est passée dans l'opposition au chef du gouvernement. Mais même cette contradiction ne pourrait donner de sens à la règle peu cartésienne des Quatre Tiers.

Mais peu importe l'état de notre République "5.5" alors que son Chef de l'Etat caresse l'idée de devenir Secrétaire-Général des Nations unies.
Même Debré ne doit pas y croire.
Cette Vision si perçante et universelle explique peut-être que dans son discours d'inauguration du Musée dont il sera sans doute l'éponyme, même en cas de victoire de Sarkozy, Chirac a à la fois salué Lévi-Strauss, qui a fourni une collection et qui donnera sans doute aussi son nom à une bibliothèque, et en même temps attaqué ceux qui nient que tous les peuples ont une histoire. Cela n'est pourtant pas un jugement de valeur chez tous ceux qui fondent l'histoire (oui, l'historialité, comme diraient l'autre) sur l'écriture (et par exemple chez un certain Lévi-Strauss, justement, si je me souviens bien).