24 octobre 2006

Cas de conscience 

Comme certains l'ont aussi remarqué, la soirée télé est chargée en morceaux de choix (surtout que France 5 propose aussi d'aller jeter un oeil sous la robe des avocats). Je pensais qu'il serait possible de suivre le Chirac volume 2 tout en suivant le pseudo-débat des aspirants socialistes via le formidable direct-blogage de Phersu, mais j'en suis cognitivement incapable. Ce sera donc Chirac en tête à tête.

En résumé (23H) : l'animal politique tendance tueur en série et les affaires et la posture gaulienne sur la scène internationale et la litanie des ratés sur la scène intérieure et l'homme qui ne s'aime toujours pas mais aime beaucoup la culture asiatique et africaine et le trou béant entre les déclarations humanistes et les actes politiques. De quoi conclure sur le "mystère Chirac". Un peu attendu. Même si c'est toujours aussi plaisant à regarder.

On regrette l'absence relative de Probst par rapport au premier épisode, d'autant que les anedoctes marrantes de Mosco ne le sont pas du tout. Un moment d'anthologie, quand même, avec Johnny qui (s'apprête à) chante(r) "on a tous en nous quelque chose de Jacques Chirac" en 1988. Sinon, Rotman illustre la fameuse décision du Conseil constitutionnel du 22 janvier 1999 avec un plan de l'aile est du Palais Royal (où se trouvent un bout du Conseil d'Etat et le ministère de la Culture) et on a la confirmation que ce n'était pas Anne Fulda qui interrogeait Sarkozy.