23 avril 2005
Le médiateur du Monde, Robert Solé, revient dans sa chronique d'aujourd'hui sur la partialité dont ferait preuve le quotidien vespéral (des marchés) à propos du traité constitutionnel européen.
Malheureusement, la réponse de Solé souffre d'une incapacité très française à bien différencier les prises de position exprimées dans les éditoriaux et les chroniques et la couverture purement factuelle de la campagne et du texte, qui n'a pas à refléter ces opinions. Mais ce qui m'intéresse le plus est la fin de son article, qui contient une recommandation raisonnable et une information intéressante :
Se prononcer pour le oui ne devrait nullement empêcher Le Monde de couvrir la campagne de façon honnête, sinon équilibrée, en respectant ceux qui choisissent de voter autrement. Y compris au sein de la rédaction, puisqu'un scrutin interne, organisé par simple curiosité, a donné, pour 138 votants, deux tiers de oui et un tiers de non...Cela n'invalide pas nécessairement la phrase de Raphaëlle Bacqué sur le 50/50 au sein du service France, mais son affirmation semble de moins en moins probable. Pas qu'on en doutait vraiment, mais il est bon d'avoir un début de confirmation.
Mis en ligne par Emmanuel à 22:56 | Lien permanent |
