03 octobre 2005

Coïncidences 

Le lundi 12 septembre, le Guardian abandonne son grand format historique et proclame "Ich bin ein Berliner". Avec la nouvelle maquette apparaît un nouveau logo : le Garamond et Helvetica noir en place depuis 1988 laisse la place à un Guardian Egyptian bleu ciel et blanc sur fond bleu.

Le mercredi 28 septembre, Ceteris Paribus délaisse son sempiternel habillage orangeâtre pour la dominante de bleue que vous avez sous les yeux.

Samizdjazz, qui était en rouge depuis le début de l'été, passe aussi au bleu le même jour.

Le vendredi 30 septembre, The Economist lance son nouveau site Internet : le rouge qui dominait depuis au moins l'an 2000 est désormais remplacé par un bleu ciel qui jure avec le toujours rouge logo du magazine.

Le dimanche 2 octobre, Droit en enfer profite du déménagement de Dotclear à Typepad de son redesign façon Typepad pour changer sa couleur dominante : le marron laisse la place à du bleu.

Et que croyez-vous qu'il arriva quand le Figaro dévoila sa nouvelle formule, le lundi 3 octobre?



La dominante bleue chasse le rouge, et le logo noir devient blanc sur fond bleu. (Et la nouvelle une fait par trop penser à celle d'un journal gratuit, mais c'est un autre problème.)

Le pire est que tout ce monde avait sûrement l'impression de faire preuve d'une profonde originalité en choisissant ses nouvelles couleurs.