03 juillet 2006
On a enfin trouvé plus pénible que la manie qu'ont les journalistes sportifs audiovisuels de répéter doctement une statistique publiée le matin-même dans L'Equipe, sans bien évidemment citer leur source. Le degré supérieur consiste à faire exactement la même chose alors que la statistique en question est fausse.
Avant le match de samedi soir, donc, sur la foi d'un article du néanmoins excellent Vincent Duluc, tous les journalistes ont répété que la France avait été la seule équipe à battre le Brésil en Coupe du monde depuis la défaite contre l'Argentine en 1990. Et après le match que les Bleus ont été les seuls à le faire, et par deux fois.
Sauf que la seleçao avait aussi été vaincue par la Norvège, par deux buts à un, au cours du troisième match de poule, lors de la Coupe de monde 1998. Certes, le match se déroulait dans une contrée lointaine. Et ce n'est pas comme si une vive polémique à propos de l'arbitrage avait rendu la partie particulièrement mémorable. Mais, quand même, ça la fout mal.
Nota bene : merci à Bruno pour le tuyau.
Nota benissimo : un immense merci à Phersu, qui a brillamment tenu la baraque pendant plus de 10 jours, en battant au passage le record de la note la plus longue jamais publiée sur Ceteris Paribus. En reparlant aussi de la vie politique d'un petit pays ultramarin qui me tient particulièrement à coeur, ce qui était une très bonne idée. En relançant le concept du "shorter", ce qui ne l'était pas moins. Et en important la mode des pingouins sur ce blog, ce qui l'était tout autant.
Je constate enfin que le passage de Phersu par ces pages a exactement coïncidé avec le spectaculaire (et jouissif) renouveau de l'équipe de France. A croire que c'est moi qui lui portais la poisse. On sera fixé mercredi soir.
Mis en ligne par Emmanuel à 23:50 | Lien permanent |
